Il est loin d’être facile de trouver chaussure à son pied… de coureur.
Bien plus que la marche à pied, les sorties de running vous poussent à trouver un équipement adapté à votre physique… et ce n’est pas simple, la preuve sur les 12 paires testées par le magazine 60 millions de consommateurs, 3 vous sont carrément déconseillées ! Nous vous conseillons d’accord d’acheter le n°547 si vous désirez le détail.
Sommaire
Essais comparatifs de chaussures de running
Les chiffres sont impressionnants, car il y aurait 16 millions de coureurs en France, dont 5 à 6 millions réguliers (1 à 2 entrainements par semaine).
Les commerçants tirent profit de cet engouement. Le chiffre d’affaires du running (chaussures, vêtements, montres et autres accessoires) a désormais dépassé le milliard d’euros par an en France.
Choisir en fonction de votre type de foulée
Les marques entretiennent la flamme avec un discours basé sur la dimension plaisir et l’organisation de courses ludiques (Color run, Mad day, Ruée des fadas…) ou a visée caritative (Odyssea contre le cancer du sein, Course des lumières pour l’Institut Curie…). Et elles sponsorisent les grands évènements en y accolant parfois leur nom.
Dans la panoplie des équipements de course, les chaussures de running sont, bien sûr, l’élément essentiel. Si le style de running est devenu une mode, l’esthétique des modèles devrait être le dernier critère d’achat pour les coureurs, loin derrière la capacité d’amorti, le confort, le poids de la chaussure, sa respirabilité..
Avant toute chose, un premier élément à connaitre : le type de foulée, qui oriente le choix du modèle.
Selon la façon dont s’effectuent vos appuis pendant la course, vous avez une foulée dite supinatrice, pronatrice ou universelle. Pour le savoir, le plus simple est d’examiner vos anciennes chaussures, l’usure de la semelle, à l’avant. La foulée supinatrice, la plus rare, se repère à une usure au niveau de l’extérieur de l’avant-pied. La foulée pronatrice, un peu plus répandue, correspond à un pied qui s’affaisse vers l’intérieur : elle provoque une usure des semelles sur l’intérieur de l’avant-pied. Et la foulée universelle, la plus courante, use la semelle au milieu.
Selon le type de terrain
Que cela soit pour la piste, le bitume ou les chemins, votre chaussures sera différentes.
Le type de sol où vous courez le plus peut également orienter votre choix, en particulier pour le trail (chemin accidenté, dénivelé…).
Le prix n’est pas un critère
Certaines paires de chaussures à plus de 100€ à l’achat n’offrent que des performances moyennes, mais on note toute de même que les modèles de la marque Asics sont bien plus résistantes que la moyenne.
Lire en complément: Pour mieux courir, il faut bien se nourrir et boire
Pour résumer
Pour bien choisir sa paire de chaussures de running, il ne faut pas se focaliser sur le design, voir plus loin que le prix et surtout veiller au confort du pied, à la qualité de l’amorti, de la robustesse des semelles, mais aussi du poids des chaussures. Enfin, il faudra se focaliser sur votre type de foulée et votre terrain de prédilection.
Du côté des critères discriminants, on regardera le maintien d’un bon amorti et la capacité des semelles des chaussures à évacuer la transpiration. Le magazine déconseille 3 modèles, deux à bas prix (Kalenji Run Active Grip & Athlitech Athli-Run Style 81) et une paire de running normalement dans le haut du panier : les Reebok Fast Flexweave.
Côté conseil, on retrouve des paires de Nike, Mizuno, Asics et Adidas sur le haut du podium.